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Concilier écologie et Street-Art

Quelle est la place de l’écologie et du développement durable dans l’art ?

On peut aimer ou ne pas aimer ces thèmes engagés, intellectualisés et parfois moralisateurs dans la discipline artistique.

Quoi qu’il en soit, la question se pose particulièrement pour le Street-art, qui, à la vue de tous dans nos espaces publics, utilise des outils généralement nocifs : colles, solvants, gaz aérosols…

L’important, c’est que l'offre soit persifiée, et de mettre en lumière les artistes qui proposent un mode de production artistique plus contemporain vis-à-vis des nouveaux enjeux.

Outre le message pouvant être porteur d’une idéologie, c’est surtout sur le support et les outils que je fais un focus aujourd’hui.

Voici donc un panel d’œuvres et d’artistes engagés qui ont su profiter d’alternatives aux bombes aérosols et peintures chimiques pour produire leurs œuvres !


1.      « Hula » : utilisation d’huiles végétales pour des fresques très éphémères, essentiellement en milieu aquatique. @the_hula

2.      Benjamin Curtis « Moose » : technique du reverse graffiti. Enlever la saleté pour laisser apparaitre son dessin. Utilisation du jet d’eau sous pression.

3.      Bordalo II : Elaboration de sculptures monumentales à partir de déchets. Représentation d’animaux en voie de disparition. @b0rdalo_ii

4.      Anna Garforth : mouvement du « gardening guerilla ». Graffiti biodégradables à base de matières végétales : mousses, feuilles d’arbres…

5.      Philippe Echaroux : Photographie et projections lumineuse en milieu naturel afin de sensibiliser sur une cause sociale ou environnementale : peuples autochtones menacés, fonte des glaces etc. @philippe_echaroux