Hamburger de la mort

Découvrez l'œuvre "Hamburger de la mort" par l'artiste Ivan de Nîmes - Acrylique sur toile - 2021

Fiche technique

Dimensions 38 cm largeur / 46 cm hauteur / 2 cm profondeur
Poids 2 kg
Type Peinture
Style Pop Art
Technique Acrylique
Date de création 04/16/2021
œuvre unique Oui

On voudrait comprendre mais Ivan n’est pas bien bavard.
« Faut pas croire » assène-t-il à tout bout de champ, rire d’autodéfense et poings serrés. On pressent quand même du vernis sur des cals : toutes ces couleurs seraient un baume, des surcouches pour faire croire, mais en dessous c’est tout noir.
C’est ça Ivan ? Pas de réponse. Faut pas croire. C’est plastique et destroy. C’est signé et saignant. S’y côtoient Jésus éclairant le monde, un führer qui dégueule, des femmes lèvres grand ouvertes et des nains sur piédestal.
C’est omniphallique et orgiaque, de la couleur un peu partouze. Ivan a des trucs à dire mais il n’est pas bavard.
C’est donc ça ? « Faut pas croire », suggère simplement Ivan. Il faudrait juste ouvrir les yeux et s’en prendre plein la tronche car au nom des pouvoirs qui lui sont conférés, Ivan dézingue et c’est à prendre ou à laisser, c’est brut et sans pilule.
Et si ça fait mal, lui ça lui fait du bien.
Faut pas chercher très longtemps la faille avec Ivan : on est en plein dedans et on dégringole. Du plomb authentique, des Mickey et encore des nains, on est bringuebalés entre la guerre et l’entertainment. Le baiser qui tue.
« Faut pas croire » mais faut surtout pas craindre. Il s’en passe des trucs dans sa tête, ça cabosse dans la caboche, on se dit qu’il fait bien d’en donner un peu aux autres, ça exploserait là dedans, ça flingue. Ca sérigraphe et ça sérigraffe, c’est pas fait pour ton salon !
Quoique, faut pas croire : Ivan est tout en noir, mais il a des couleurs plein les mains.

Vincent Duquesne pour Ivan de Nîmes (2017)

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